Le 17 novembre 2025, plus de 500 personnes – paysan·nes, riverain·es, militant·es écologistes et malades – ont bloqué le site BASF de Saint-Aubin-lès-Elbeuf. Aux côtés de la Confédération paysanne, des Faucheurs Volontaires, des Soulèvements de la Terre et du Comité de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest (CSVPO), Cancer Colère a participé à l’interruption totale de la production.
Cette action a permis de révéler de nouvelles preuves de la fabrication et du stockage de pesticides interdits, dont des produits à base de Fipronil, destinés à l’exportation vers le Brésil.
BASF, un pollueur majeur
BASF produit chaque année plus de 1 500 tonnes de pesticides et rejette dans la Seine des « polluants éternels » responsables de contaminations massives. En 2024, 263 kilos de PFAS ont été déversés en trois jours. L’entreprise doit aujourd’hui faire face à 4 500 plaintes dans le monde. Depuis 25 ans, sept associations locales l’accusent de rejets répétés et illégaux.
Ce site symbolise l’impunité d’une industrie qui fabrique des substances toxiques interdites en Europe, empoisonne les sols et les corps, et participe à l’augmentation des cancers chez les riverain·es.
Un double scandale
Scandale supplémentaire, BASF produit des agrotoxiques ET des traitements contre le cancer qui lui offrent plus de 65 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an.
Notre position est sans ambiguïté : les entreprises productrices de pesticides dangereux – BASF, Syngenta, Corteva, Bayer – doivent changer radicalement leurs activités ou être mises à l’arrêt.

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